A Paris, élus locaux et ongs débattent de la situation d’esclavage en Mauritanie et au Soudan
مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية
INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE
IRA – Mauritanie
A Paris, élus locaux et ongs débattent de la situation d’esclavage en Mauritanie et au Soudan.
Ce mardi 20 novembre 2018, à l’invitation de :
Collectif Urgence Darfour – UPTP (Un passé trop présent), AHME (Association des Harratines de Mauritanie en Europe), Comité Soudan – MPCT (Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme), IRA FRANCE-MAURITANIE, se sont réunis lors de la projection du film-documentaire de la cinéaste et humaniste franco-sénégalaise Diagne CHANEL et son collègue Rishi BOODOO; un film-documentaire centré sur l’esclavage des hratin et l’oppression des personnes d’ascendance africaine en Mauritanie: « MÊME SI TU PRIES TU N’IRAS PAS AU PARADIS ».
Ibrahima Diallo, un mauritanien réfugié en France suite à la tentative de génocide, témoigne dans le film, un réfugié du Darfour qui traite de l’enfer subit en Libye par ceux qui fuient le Soudan et Brahim Ould Ali, membre dirigeant d’IRA-France-Mauritanie, Elhadj Fall porte parole de Biram Dah Abeid (Président des réseaux IRA de par le monde, député Mauritanien) et des élus et dirigeants associatifs français, ont pris la parole.
Il a été question de rappeler qu’en 2018, en Mauritanie l’esclavage peine encore à briser ses chaines.
La communauté Mauritanienne était représentée par diverses personnalités reconnues pour leur implication dans la dénonciation des injustices perpétrées en Mauritanie
C’est aussi grâce à l’implication de la municipalité de Fontenay-sous-Bois, représentée en nombre important, qui les a reçu à la Maison du Citoyen et de la vie associative.
Ces derniers étaient accompagnés d’une partie du conseil municipal impliqué dans le rayonnement international de leur ville.
La rencontre a débuté avec Huguette CHOMSKI MAGNIS qui a représenté le MPCT et URGENCE DARFOUR, expliquant l’intérêt de la rencontre qui traite de deux pays Africains que sont la Mauritanie et le Soudan où l’esclavage perdure.
Puis Eymeric GOMES, du collectif « Un Passé Trop Présent » de faire un rappel sur la loi TAUBIRA d’il y a treize ans commémorant l’abolition de l’esclavage et l’intérêt particulier qu’il porte sur la situation actuelle d’un éminent abolitionniste, Biram Dah ABEID
Après la projection du film de Diane CHANEL et de Rishi BOODOO, s’en est suivi un débat autour de la question de l’esclavage en Afrique.
Diagne a expliqué les conditions dans lesquelles elle a réalisé le film et l’implication d’Ibrahima DIALLO qui a rappelé l’oppression systématique que subissent et qu’ont subi les populations afro-descendante autochtone en Mauritanie.
Ensuite, Elhadj FALL, porte parole de Biram Dah ABEID (Président des réseaux IRA de par le monde, député Mauritanien, incarcéré) a remercié les participants, les organisateurs et la mairie de Fontenay-sous-Bois pour cette initiative.
Il a regretté que sa présence soit liée à l’arrestation arbitraire et l’emprisonnement que subit pour la quatrième fois en sept ans, son leader, Biram Dah ABEID, abolitionniste, pacifiste, pour des raisons fallacieuses montées par le régime Mauritanien.
Il a rappelé que cet arrestation est due tout d’abord àl’impact réel de l’engagement et des idées de Biram sur la majorité des mauritaniens, victimes d’esclavage et de discrimination raciale. Donc l’intransigeance du président d’Ira-Mauritanie sur la question de l’esclavage et marginalisation des hratin et celle de la tentative de génocide et d’exclusion des afro-mauritaniens, ajouté au fait de la dynamique de rassemblement autour de Biram Dah ABEID de toutes les communautés Mauritaniennes suite à l’accord entre le pôle politique RAG émanant d’IRA et le parti politique SAWAB, sont une source de véritables inquiétudes pour le pouvoir anti-démocratique, raciste et esclavagiste de Mohamed ould Abdelaziz. Pour Elhaj et Brahim ould Aly, l’arrestation et l’emprisonnement arbitraires de Biram sont dus uniquement à des motivations suscitées uniquement par sa défense des droits de l’Homme et l’enthousiasme populaire pour son projet politique. Les deux hommes ont aussi précisé que le leader abolitionniste n’est toujours pas jugé alors qu’il est en prison depuis 113 jours et malgré son immunité parlementaire.
Elhaj Fall, a également, informé sur l’état de santé de M ABEID.
Après le cocktail, l’assemblée s’est installée en cercle pour débattre sur les sujets ayant trait à la mobilisation de la mairie de Fontenay-sous-Bois pour cette cause, le mécanisme que l’esclavage subit en Mauritanie comme au Soudan ou ailleurs, l’attitude de la France, des Etats Africains, et des institutions des droits de l’homme.
Un moment de partage, de rencontre et d’engagements sur l’avenir.
Au nom des réseaux IRA, le porte-parole du président à Paris,
Elhaj Fall.
21 novembre 2018.