Conférence de presse du collectif des avocats de Biram Dah Abeid et de Brahim Ould Bilal Ramdane (Cridem – WikTV Info)

Le collectif des avocats de Biram Dah Abeid et de Brahim Ould Bilal Ramdane, président et vice-président de l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA-Mauritanie) accentue la pression et les dénonciations.

Ce lundi, il s’est vivement indigné des « entraves » et « lenteurs » au sujet du recours de leurs clients à un « procès juste, équitable et transparent ».

Selon les avocats, « ce bénéfice (est) garanti par la loi, les traités et conventions ratifiées par la Mauritanie« , dénonçant ainsi une « autre forme d’entrave ».

Biram Dah Abeid et Brahim Ould Bilal Ramdane sont entrés dans leur quatorzième mois d’incarcération. Leur dossier est actuellement entre les mains du Procureur général près de la Cour Suprême. Les avocats regrettent que les autorités judiciaires mauritaniennes continuent de « poser des entraves de toutes sortes » et d’« utiliser le dilatoire pour que la voie ultime de recours que nous avons entreprise soit vidée de son sens et pour que les deux détenus, Biram et Brahim, restent en détention ».

Quelques heures plutôt dans la journée, les militants de l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste en Mauritanie s’étaient rassemblés au centre-ville de Nouakchott pour dénoncer la détention de Biram Dah Abeid et Brahim Ould Bilal Ramdane.

Le rassemblement a été dispersé par la police à coups de matraques, engendrant plusieurs blessés et arrestations dont celle de Leïla Ahmed Khliva, épouse de Biram Dah Abeid, prix des droits de l’homme des Nations unies, avant d’être libérée plus tard, selon une source à IRA-Mauritanie.

Biram Dah Abeid et Brahim Ould Bilal Ramdane sont condamnés le 15 janvier 2015 à une peine de 2 ans de prison ferme pour « appartenance à une organisation non reconnue, rassemblement non autorisé, appel à rassemblement non autorisé et violence contre la force publique ».

Lors de leur conférence de presse de ce lundi, leurs avocats ont exhorté le Procureur général près de la Cour Suprême à traiter avec transparence ce dossier afin que les multiples errements qu’il a connus puissent être corrigés et afin que Biram Dah Abeid et Brahim Ould Bilal Ramdane puissent bénéficier au moins à ce stade d’un procès juste, équitable et transparent.

Par Babacar Baye NDIAYE

©Cridem 2016

VIDÉO. A défaut de corriger les

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