La Société pour les Peuples Menacés (SPM) réagit au verdict contre IRA-Mauritanie

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La Société pour les peuples menacés (SPM) réagit au verdict contre IRA-Mauritanie

Communiqué de presse :  de longues peines d’emprisonnement pour les activistes contres l’esclavage

Des aveux extorqués par la torture – La culpabilité des anti-esclavagiste n’a pas été établie

La Société pour les peuples menacés (SPM) a critiqué les peines sévères contre les 13 Antiesclavagistes et 7 manifestants en Mauritanie.

« Les longues peines de prison qui ont été prononcées après un procès inéquitable, jeudi soir, sont la preuve d’une disposition de la justice contre les droits de l’homme qui sont visés spécifiquement dans le but de les éliminer», a déclaré vendredi à Göttingen Mr Ulrich Delius de la SPM.

« Pendant les deux dernières semaines nous avons vu une farce judiciaire, où on tentait de donner l’impression d’un procès dans les règles d’un Etat de droit, mais en réalité on visait seulement l’enfermement d’inconfortables défenseurs des droits de l’homme aussi longtemps que possible ».

Les 23 jugés avaient été accusés d’avoir initiés des manifestations des habitants des bidonvilles contre l’évacuation imminente de leurs maisons le 29 Juin 2016 et qui avaient été finies en confrontation en partie violonent. Ceci était jugé par le régime comme «rébellion», « Perturbation de l’ordre publique » et « rébellion armée ». En outre, ils auraient fait des troubles de « résistance devant les agents de l’Etat ».

Au total 20 accusés ont été condamnés à des peines allant de 3 à 15 ans, seulement trois ont été acquittés. En outre, les activistes sont condamnées à payer 94.000 euros de dommages et intérêts aux agents de la police anti-émeute et á l’État. Parmi les condamnés il y a1 3 membres et dirigeants de la célébré organisation de défense des droits de l’IRA-Mauritanie. Ils avaient plaidé leur innocence et accusent la police d’avoir utilisé la torturé lors de la détention pour extorquer des «aveux». Les autres accusés appartiennent aux habitants des bidonvilles.

« Les enquêteurs n’ont pu, en dépit d’un grand effort d’investigation (qui comprenait également l’évaluation des téléphones cellulaires et les ordinateurs des accusés), prouver aucune participation réelle et ni la culpabilité des accusés », a rapporté Delius. Même le propriétaire de la zone occupée par la population depuis de nombreuses années a témoigné dans son audition qu’il n’a reconnu aucun membre ou activistes de IRA-Mauritanie. Il a démenti le témoignage qui lui a été attribué dans le procès établi par la police á son insu. Devant le tribunal, il a répété que les habitants des bidonvilles ont protesté spontanément et n’étaient incités par personne à commettre d’actes de violence. Pendant le procès les membres de l’IRA emprisonnés ont déposé une plainte contre dix officiers de police pour des actes d’abus et de torture. Toutefois, le tribunal n’a mis en question les résultats de l’enquête policière controversée.

Depuis l’arrestation des 13 dirigeants d’IRA à la fin de Juin 2016, plus de 30 organisations nationales et internationales des droits humains ont appelé à la libération des personnes détenues. Amnesty International considéré ces activistes de la non-violence comme prisonniers de conscience et d’opinion.

Contact: Ulrich Delius, SPM- Section Afrique

E-Mail: afrika@gfbv.de, presse@gfbv.de

Source: https://www.gfbv.de/de/news/mauretanien-langjaehrige-haftstrafen-fuer-sklaverei-kritiker-8171/

Allemagne (19.8.2016)

 

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