Biram Ould Dah Ould Abeid, invité du 7ème Congrès unifié africain, à Munich (Allemagne)

Biram Ould Dah Ould Abeid, invité du 7ème Congrès unifié africain, à Munich (Allemagne)

Communiqué de presse

Munich, le 13 octobre 2024

Le dimanche 13 octobre 2024 s’achevaient, à Munich, les travaux du septième congrès unifié africain. Y participaient de nombreux délégués des élites de la Renaissance, venus des cinq régions du Continent. S’y sont joints ceux de la 6ème, la diaspora, certainement la plus représentée en nombre de cadres venus d’Europe, d’Amérique et d’Asie, sans oublier l’apport remarqué des Afrodescendants natifs d’autres contrées. L’évènement portait le nom de l’intrépide militante anti-Apartheid, Winnie Mandela.

Les travaux et discussions tournaient autour de la lutte de liquidation du néocolonialisme, de l’esclavage, de ses survivances et avatars mais aussi des discriminations à l’égard des humains d’ascendance africaine. Les congressistes ont abordé les sujets de la solidarité des peuples, des Etats, ainsi que l’horizon du développement intégré. L’indépendance culturelle et l’essor de l’usage des langues autochtones meublaient plusieurs ateliers de vulgarisation.

Dans son message, Biram Ould Dah Ould Abeid, en sa qualité d’élu du Parlement et de candidat de l’Opposition antisystème à l’élection présidentielle de juin 2024, s’est évertué à expliquer le modèle mauritanien d’un simulacre de démocratie où prévalent les faux semblants, la fraude, le népotisme, le pillage du bien public et le recyclage du crime, par la même minorité. Il n’a pas manqué de relever le paradoxe du soutien que les démocraties de l’Occident accordent à un tel pouvoir, pourtant issu de l’hégémonie tribale et de la violence.

Enfin, lors de son allocution ex cathedra, Biram Ould Dah Ould Abeid tint à rappeler combien le populisme ambiant, les théories du complot, les putschs et leur lot de suspension des libertés et des droits fondamentaux de la personne disqualifient et discréditent certaines tentatives de réponse au déclassement de l’Afrique. En effet, au-dessus du combat contre l’impérialisme et pour la souveraineté, la dignité de l’individu et l’inviolabilité de son corps demeurent le terme et le but de toute entreprise d’émancipation. Nul ne les sacrifierait sans courir le risque de perdre son âme.

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