Alerte, militants IRA emprisonnés dans l’affaire dite de la «mosquée Saoudienne »

Yacoub InallaYacoub Inalla

Né en 1985 à Teyarett (quartier de la capitale Nouakchott.

Mécanicien, marié et père de 3 enfants (1garçon et 2 filles)

 

 

Brahim JidouBrahim Jidou

Né en 1980 au Ksar (quartier de la capitale Nouakchott).

A fait de hautes études théologiques, divorcé

 

 

 

Baba TraoréBaba Traoré

Né en 1980 à Mbout (chef lieu départemental de la région du Gorgol située à 500 km au Sud est de Nouakchott).

Président de la section IRA-Mauritanie de Toujounine (quartier périphérique de la capitale Nouakchott)

Marié et père de 4 enfants (1garçon et 3 filles)

 

Dérives identitaires (lauthentic.info)

La semaine dernière, l’imam de la mosquée saoudienne est monté au créneau pour s’en prendre ouvertement à la mouvance de Biram Ould Dah Ould Abeid, accusé de mener une campagne de sape et de division des Mauritaniens sur des bases raciales.
Le fait aurait pu passer inaperçu, si un groupe de fidèles ne s’est senti visé. Il serait aussi passé inaperçu si les propos n’émanaient pas d’un clergé qui n’a jamais élevé le ton que pour soutenir les régimes en place. Le fait aurait été encore plus anodin, si cet imam et certains autres de ses collègues qui s’en prennent de temps en temps au jeu, avaient il y a quelques années, dénoncé la chasse aux sorcières engagées contre des populations civiles, désarmées et paisibles tuées et déportées par le régime de l’époque. C’était en plein Ramadan de l’année 1989 !

Les érudits cibles ont bel et bien le droit de défendre leur perception des choses sur la Mauritanie. Qu’ils ne le fassent toutefois point dans les mosquées considérées par nous tous, comme des maisons d’Allah. Nul ne peut les empêcher de s’engager au profit du Pouvoir et du statut-quo, mais de grâce, qu’ils ne se liguent pas contre des citoyens déjà meurtris dans le for intérieur par leurs conditions exécrables de vie et les injustices cruelles qu’ils vivent au jour le jour.

La dernière Khoutba enflammée de l’imam aurait été acceptable, si ce dernier et surtout les acolytes de la propagande subversive avaient osé, un seul jour, sommer le pouvoir de permettre aux familles des veuves des soldats assassinés dans les casernes, de faire leur deuil et d’accomplir le devoir de visiter leurs morts en jetant toute la lumière (à travers une commission d’enquête neutre et indépendante) sur la vérité de ce qui s’est passé dans les casernes entre octobre 90 et mars 91.
Les imams auraient été bien inspirés s’ils avaient, une seule fois, manifesté leur indignation de cas, souvent assez plausibles d’esclavage avéré, soulevés par des acteurs de la société civile. Ils auraient gagné en crédibilité s’ils dénoncent les expropriations terriennes dont sont encore victimes les réfugiés récemment rentrés sur leurs terres.

Les imams auraient bien joué leur rôle s’ils ne s’étaient pas érigés comme un clergé dévolu à la défense d’une partie de nos populations, au lieu d’être la voix de la conscience de la Umma islamique. Sinon, pourquoi nos braves imams n’ont-ils jamais condamné publiquement les propos outrancièrement racistes proférées par des personnalités nationales, ou encore, dénoncé une contrevérité du genre  » seuls les étrangers s’opposent à la langue arabe dans ce pays, car ils sont les valets de la France , du Sénégal et du colonialisme  » !!

Les amis de Birame aujourd’hui déférés devant la justice pour avoir dénoncé les propos de l’imam de la mosquée saoudienne vendredi dernier, suscitent tant de controverses du seul fait que ceux-ci ont voulu rejeter un propos qui ne sied guère à notre clergé.

L’unité du peuple mauritanien doit être un objectif primordial. Elle doit être sacrée. Nous devons dénoncer toutes les dérives, d’où qu’elles viennent. Les extrémismes nous mènent vers le chaos et la déconfiture.

Que nous le voulions ou non, le sort de notre pays ne se dessinera que dans la diversité ethnique, culturelle et linguistique. L’imposition d’une culture, fut-elle celle de la majorité, ne peut pas se décréter parce qu’un petit groupe de manipulateurs invétérés veut imposer sa vision.

La dérive nationaliste et identitaire qui a repris une vitalité de cheval ces dernières années, est plus dangereuse pour l’instabilité de notre pays que le terrorisme salafiste et la gabegie. Les ténors du pouvoir doivent prendre garde de ne pas flirter avec le diable. Les actes, posés à travers les nominations, la manière de traiter les réfugiés de retour au pays, les recrutements et promotions au sein de l’armée et des forces de sécurité, les décisions prises en catimini au sujet de l’état civil, de la nationalité et sur l’arabisation, dictées par des approches plus raciales que sécuritaires, doivent prendre fin.

La Mauritanie ne se développera jamais ainsi. Tant que l’Etat de droit n’est pas une réalité, tant que certains de nos leaders religieux et politiques continuent d’observer ce pays dans un prisme étroit du chauvinisme, rien n’ira. Au contraire… Otage de ses intellectuels et de ses hommes politiques, la Mauritanie devra en plus subir les « caprices » de ses religieux. Jusqu’à où et jusqu’à quand pourra-t-elle continuer à supporter tant de poids ?

Amar Ould Béjà

Entre le pouvoir et IRA : Le torchon brûle (le calame.info)

Le Calame – Rien ne va plus entre le pouvoir et le mouvement abolitionniste IRA-Mauritanie, depuis l’arrestation de trois activistes du mouvement, le vendredi 24 Octobre, suite à une altercation à la mosquée saoudienne.

Les trois militants sont l’érudit Brahim ould Jiddou, Alioune Sow et Salem Vall, pris à parti par d’autres fidèles de la mosquée. Ils ont été incarcérés au commissariat 1 de Tevragh-Zeïna, sur instruction des hautes autorités de l’État.

L’altercation a eu lieu lorsqu’un des militants a récusé le contenu du sermon de l’imam Lemrabott ould Habibou Rahmane. Dans sa khotba, l’imam avait, en effet, indexé ce qu’il appelait des « groupuscules dangereux à la solde d’Israel en vue de s’attaquer à l’islam, s’opposant à certains de ses fondements ».

L’imam de la grande mosquée de Nouakchott est allé plus loin, en appelant au meurtre du président d’IRA, Biram Dah Abeïd, prix de l’ONU pour la cause des droits de l’Homme en 2013 et prisonnier d’opinion récurrent, à cause de son combat contre l’esclavage et le racisme en Mauritanie.

Les militants d’IRA ont alors manifesté leur refus. De leur point de vue, un sermon « anti-islamique » qui accuse, directement ou indirectement, toute une communauté d’apostasie. L’un des contestataires a dit, littéralement : « la prière derrière cet imam n’est pas valable et vous devez la recommencer ». Une dispute s’en est suivie.

Selon IRA, « l’imam Ahmedou ould Lemrabott ould Habibou Rahmane est un grand propriétaire d’esclaves et de domaines terriens où triment des dizaines de familles d’esclaves.

Au sud de Nouakchott, précisément à Ammara et Houbeïra, dans l’arrondissement de Lexeïba 2, département de R’Kiz, région du Trarza. Il est aussi le mufti attitré et officiel de la République Islamique de Mauritanie (RIM).

Promoteur et dépositaire de la Chari’a esclavagiste, l’imam est un défenseur zélé des codes négriers qu’IRA-Mauritanie avait brûlés, de manière volontaire et symbolique, le 27 avril 2012, à Nouakchott
L’étincelle

Il faut situer les propos de l’imam, lors de son prêche de vendredi, dans l’actualité. La veille, Biram Dah Abeid animait, en effet, à Nouakchott, une conférence de presse au cours de laquelle il diffusait une déclaration des élus et associations citoyennes de Chicago (USA), contre la persistance de l’esclavage en Mauritanie et la duplicité des autorités qui édictent ou ratifient des instruments protecteurs de la dignité et de la liberté mais persécutent, a contrario, les organisations et militants abolitionnistes.

C’est bel et bien en guise de réplique à l’Appel de Chicago exigeant plus de sévérité, de la part de la Communauté internationale, contre l’impunité du crime raciste en Mauritanie, que le mufti Ould Habibou Rahmane a orienté son prêche du vendredi 24 octobre contre IRA-Mauritanie et Biram Dah Abeïd, les qualifiant « d’impies et d’apostats, à la solde du sionisme, d’ennemis de l’islam et des musulmans », et les accusa de vouloir « mener le pays à l’implosion ».

Appelant l’Etat mauritanien et le président de la République à « défendre l’islam contre ses ennemis », Ould Habibou Rahmane réclame une politique de coercition contre IRA et ses membres, qu’il décrit comme « la cinquième colonne du judaïsme et de l’impiété en Mauritanie ».

Parmi les fidèles dans la mosquée, Brahim ould Jiddou, imam et grand militant d’IRAMauritanie, se dresse, séance tenante, et crie, à la face du mufti : « Tu as menti, c’est toi le monstre, c’est toi l’impie, c’est toi l’esclavagiste, le criminel, point le président ni les membres d’IRA ! ».

Des hommes se ruent sur le militant d’IRA pour le lyncher, les fidèles haratines s’interposent pour défendre Brahim, rixe puis bataille rangée entre les deux groupes, à l’intérieur même de la mosquée. La police intervient en grand nombre, vide l’oratoire et restaure l’ordre.

Plus tard dans la soirée, des membres de la Direction de la Sureté de l’Etat (DSE) viennent arrêter trois membres d’IRA, à leur domicile respectif : Brahim ould Jiddou, auteur de la contradiction au mufti, Alioune Sow, activiste souvent surveillé par les services de sécurité et Saloum Vall, militant d’une instance de base.

Retenus au commissariat de police de Tevragh Zeïna, ils y subissent des interrogatoires sur les relations d’IRA avec les ONG et la classe politique afro-américaine, voire de prétendues tentatives d’IRA de mener des actions de désobéissance civile à grande échelle en Mauritanie.

Samedi 25 octobre 2014, les militants d’IRA qui observent un sit-in pacifique, devant le commissariat de police où sont gardés leurs amis, sont brusquement chargés par la police, à coups de bâtons et de bombes lacrymogènes.

Plusieurs personnes sont blessées ou s’évanouissent sous l’effet des gaz ; deux nouveaux militants d’IRA sont arrêtés : Baba Traoré et Yacoub Inalla. Ce qui porte à cinq le nombre d’abolitionnistes incarcérés.

IRA-Mauritanie exhorte tous ses militants et sympathisants, en Mauritanie ou ailleurs, à se mobiliser largement, pour soutenir les promoteurs de la liberté d’expression que sont Brahim ould Jiddou et ses codétenus.

« Nous demandons, aux partenaires stratégiques de la Mauritanie, d’agir à temps, pour prévenir la violence intercommunautaire ou le basculement du pays aux mains des partisans du fanatisme religieux, du racisme primaire ou de l’intolérance.

La protection et la défense des noirs de Mauritanie constituent le rempart le plus solide à la bokoharamisation, déjà très avancée, de la société et de l’Etat », indique le communiqué.

« Nous exigeons, des autorités mauritaniennes, d’assumer leur devoir de sévir contre les orateurs de l’ordure qui exposent les mosquées à la sédition, par leurs discours de haine et d’incitation à tuer les défenseurs des droits fondamentaux de la personne ».

 

Note d’information d’alerte du Président Biram DAH ABEID à l’endroit de la communauté nationale et internationale 

(CRIDEM.ORG)

IRA-Mauritanie – I. Le contexte

Vendredi, 24 octobre 2014, l’Imam de la grande mosquée de Nouakchott, consacrait son homélie, devant les fidèles, à l’appel au meurtre contre le président d’IRA, Biram Dah ABEID, prix de l’ONU pour la cause des droits de l’Homme en 2013 et prisonnier d’opinion récurrent, à cause de son combat contre l’esclavage et le racisme en Mauritanie.

L’Imam Ahmedou Ould Lemrabott Ould Habibourahman est un grand propriétaire d’esclaves et de domaines terriens ou triment des dizaines de familles esclaves au sud de Nouakchott, précisément à Ammara et Houbeira dans l’arrondissement de Lexeiba 2, département de R’Kiz, région du Trarza. Il est aussi le mufti attitré et officiel de la République Islamique de Mauritanie ; promoteur et dépositaire de la Chaaria esclavagiste, l’imam est aussi un défenseur zélé des codes négriers qu’IRA-Mauritanie avait brûlés, de manière volontaire et symbolique, le 27 avril 2012 à Nouakchott.

Ould Habirahman promeut et prétend contrôler la vie des gens dans le sens de la restriction et du fanatisme ; ses thèses obscurantistes, sa misogynie, sa xénophobie notoire, son racisme déguisé sous des dehors de puritanisme et sa loyauté à la dictature militaire le désignent à quelque outrage. Le susdit, s’est toujours dressé aux côtés du fort contre le faible, sans jamais oublier de se servir de son crédit acquis au nom de Dieu, pour s’enrichir à proximité du tyran.

Lors de l’évènement d’avril 2012, le « grand mufti des terres mauritaniennes » comme l’appelle la presse officielle, produisait une fatwa excommuniant, de l’Islam, Biram Dah Abeid et les militants abolitionnistes; selon lui, la loi de Dieu ordonne la mise à mort de ces personnes coupables de remettre en cause, de manière aussi osée, un pilier de la religion qu’est l’esclavage ; notre mufti joignait alors l’acte à la parole et organisait une procession de la haine, dans les rues de Nouakchott, avec quelques centaines de ses disciples, depuis sa mosquée jusqu’aux grilles du Palais présidentiel.

Les marcheurs réclamaient, par des slogans et des pancartes, la peine de mort contre le leader et des membres d’IRA-Mauritanie. Le chef de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz les accueillait, par la promesse publique d’appliquer la peine capitale à Biram Dah Abeid et à ses compagnons.

Or, après plusieurs mois d’incarcération, les détenus sont acquittés par la justice. Beaucoup d’hommes politiques et de notabilités arabo-berbères – toutes tendances confondues – mais surtout des soi-disant « érudits », comme le Mufti Imam de la grande mosquée de Nouakchott, continuent à rappeler, au chef de l’Etat Mauritanien, sa résolution non tenue.

Prêches et communiqués pressent l’Etat et les citoyens de tuer les « impies » membres d’IRA et leur dirigeant ; dès qu’IRA ou Biram Dah Abeid, remporte une bataille contre le système esclavagiste et raciste mauritanien, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, la ligue de l’extrême droite conservatrice se réveille, resserre les rangs et tente de susciter des vocations au meurtre terroriste.

II. L’étincelle

En effet, le jeudi 23 octobre 2014, Biram Dah Abeid animait, à Nouakchott, une conférence de presse au cours de laquelle il diffusait une déclaration par les élus et associations citoyennes, de la ville de Chicago (USA), contre la persistance de l’esclavage en Mauritanie et la duplicité des autorités qui édictent ou ratifient des instruments protecteurs de la dignité et de la liberté mais persécutent, pourtant, les organisations et militants abolitionnistes.

En guise de réplique à l’appel de la ville de Chicago pour davantage de sévérité de la part de la communauté internationale contre l’impunité du crime raciste en Mauritanie, le mufti Ould Habibourahaman orienta son prône de ce vendredi 24 octobre contre IRA-Mauritanie et Biram Dah Abeid ; il les qualifia d’impies et d’apostats, de juifs à la solde du sionisme, d’ennemis de l’Islam et des musulmans et les accusa de vouloir mener le pays à l’implosion.

Il appela – l’Etat Mauritanien et le Président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz – à défendre l’Islam contre ses ennemis ; Ould Habibourahman réclame, des pouvoirs publics, une politique de coercition contre IRA et ses membres, qu’il décrit comme la cinquième colonne du judaïsme et de l’impiété en Mauritanie.

Parmi les fidèles dans la mosquée, Brahim Ould Jiddou, imam et grand militant au sein d’IRA-Mauritanie, se dressa, séance tenante, et cria, à la face du Mufti : « tu as menti, c’est toi le monstre, c’est toi l’impie, c’est toi l’esclavagiste, le criminel, point le président ni les membres d’IRA ».

Immédiatement, le mufti ordonna, aux disciples qui l’entourent, tous des arabo-berbères, d’attaquer son contradicteur et de le châtier ; ils se ruent alors sur le militant d’IRA pour le lyncher ; les autres fidèles Hratin s’interposent pour défendre Brahim Ould Jiddou ; s’ensuit d’abord une rixe puis une bataille rangée entre les deux groupes, à l’intérieur la mosquée ; la police intervient en grand nombre, vide l’oratoire et restaure l’ordre.

III. L’enjeu

Plus tard, dans la soirée, des membres de la Direction de la Sureté de l’Etat (Dse), viennent arrêter trois membres d’IRA, à leurs domiciles respectifs, dans la capitale : il s’agit de Brahim Ould Jiddou, auteur de la contradiction au mufti, Alioune Sow, activiste dynamique, courageux et souvent surveillé par les services de sécurité et Saloum Vall, militant d’une instance de base.

Tous sont retenus, depuis le 24 octobre, dans le commissariat de police de Tevragh Zeina à Nouakchott ; ils y subissent des interrogatoires sur les relations d’IRA avec les Ongs et la classe politique afro-américaine, voire de prétendues tentatives d’IRA de mener des actions de désobéissance civile à grande échelle en Mauritanie.

Aujourd’hui encore, 25 octobre 2014, les militants d’IRA qui observent un sit-in pacifique devant le commissariat de police ou sont gardés leurs amis, sont brusquement chargés à coup de bâtons et de bombes à gaz lacrymogènes par la police ; plusieurs personnes sont blessées ou se sont évanouies sous l’effet des gaz ; et deux militants d’IRA ont été en plus arrêtés : il s’agit de Baba Traoré et Yacoub Inalla, ce qui porte à cinq le nombre d’abolitionnistes arrêtés, alors que le mufti fauteurs de troubles et sa milice raciste, restent au dessus de la loi.

IRA-Mauritanie exhorte tous ses militants et sympathisants, en Mauritanie ou ailleurs, à se mobiliser largement pour soutenir les promoteurs de la liberté d’expression que sont Brahim Ould Jiddou et ses codétenus ;

– Nous demandons, aux partenaires stratégiques de la Mauritanie, d’agir, à temps, pour prévenir la violence intercommunautaire ou le basculement du pays aux mains des partisans du fanatisme religieux, du racisme primaire ou de l’intolérance ; la protection et la défense des noirs de Mauritanie constituent le rempart le plus solide à la bokoharamisation, déjà très avancée, de la société et de l’Etat;

– Nous exigeons, des autorités mauritaniennes, le devoir de sévir contre les orateurs de l’ordure qui exposent les mosquées à la sédition, par leurs discours de haine et d’incitation à tuer les défenseurs des droits fondamentaux de la personne.

De tels incidents relèvent des indices de la dissémination, dans notre sous-région, du modèle de Bokoharam et de l’Etat islamique qui sème la désolation et la barbarie au Moyen Orient et étend son influence en Afrique. Ould Habibourahman et ses disciples sont de la légion des précurseurs de ce modèle , sur le territoire de la Mauritanie.

Le 25 octobre 2014

Biram Dah ABEID

Dakar, République du Sénégal

 

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