Passif humanitaire 86 -91: Le collectif des veuves écrit aux députés pour réclamer l’abolition de la loi d’amnistie protégeant les «bourreaux»(LeCalame)

 

Le collectif des veuves de  militaires, gendarmes, gardes douaniers, policiers  et civils, tous noirs,  dont certains  furent déportés au Mali et au Sénégal, d’autres arrêtés, emprisonnés,  torturés et assassinés, comme  les 28 soldats exécutés, dans la nuit du 27 au 28 novembre dans la garnison militaire d’Inal (Nord du pays),  au cours  des événements douloureux  des années  86, 89, 90 et 91 ont adressé une lettre aux nouveaux députés  de l’Assemblée Nationale, investis, le 1er octobre dernier.

Dans cette correspondance en date du 12 octobre 18, et signée de la présidente du collectif, Mme Houalye Sall, dont une copie est parvenue à notre rédaction, les veuves  attirent l’attention des députés de la  nouvelle Assemblée Nationale sur le sort des épouses, mères, fils, sœurs  et  proches  qui courent depuis plus de 28 ans derrière des droits qui se résument en  DEVOIRS de VERITE, de MEMOIRE, de JUSTICE et de REPARATION. Elles rappellent que face à leur revendication, le pouvoir de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, sous lequel  ces violations graves  des droits de l’homme  n’avaient  trouvé pour seule  réponse  que   le vote d’une loi d’amnistie pour  protéger les  auteurs. Depuis lors, les veuves  se battent ; elles ont  porté plainte, marché et organisé des sit-in  pour réclamer  l’abrogation de cette loi jugée « scélérate » afin de leur permettre de faire valoir les  droits susmentionnés.

Dans leur correspondance, les veuves  disent attendre, des nouveaux élus  un accompagnement  dans leur combat  pour l’abolition de la loi d’amnistie et  partant,  le triomphe de la vérité.

http://www.lecalame.info/?q=node/7966

Laisser un commentaire

- Powered by WEB MG Records.com
Translate »