Communiqué de Vérité : Le gang de Ghazouani passe à la vitesse supérieure — mais le peuple ne pliera pas
Communiqué de Vérité : Le gang de Ghazouani passe à la vitesse supérieure — mais le peuple ne pliera pas
Après les arrestations arbitraires, les procès politiques, les condamnations iniques infligées aux militants de l’IRA, après la séquestration ignoble de Biram Dah Abeid à l’aéroport comme un vulgaire fugitif — le régime franchit un nouveau seuil dans la répression et l’acharnement.
Voici maintenant que les cadres de l’IRA sont limogés un à un, sans autre raison que leur engagement pour la justice, l’égalité et la vérité. Des limogeages pour des motifs grotesques, absurdes, dignes d’une république de la peur : on sanctionne non pas l’incompétence, mais la conscience ! On écarte non pas les corrompus, mais les courageux ! On élimine les justes pour complaire à une caste qui tremble dès qu’elle entend les mots “liberté” et “résistance” !
Ne nous y trompons pas : cette vague de représailles est un chantage d’État. Une stratégie d’intimidation politique conçue pour forcer le “lion de la Chemama” — Biram Dah Abeid — à participer à cette farce qu’on ose encore appeler “dialogue”. Un monologue du pouvoir déguisé en concert national. Une mascarade cousue de fil blanc, où tout est décidé d’avance, sans nous, sans les exclus, sans les humiliés, sans les dépossédés.
Mais que le régime le sache une fois pour toutes : nous ne serons ni achetés, ni domptés, ni invités à jouer les figurants dans leur théâtre creux.
Nous avons dit, et nous répétons, avec clarté et fermeté, nos deux conditions non négociables pour toute participation à un dialogue digne de ce nom :
- La reconnaissance immédiate, ici et maintenant, de nos partis politiques : le RAG (Résistance pour une Action Globale) et le FPC (Forces Progressistes du Changement). Toute exclusion de ces partis est une insulte à la démocratie, une gifle aux principes les plus élémentaires du pluralisme.
- La co-rédaction de l’ordre du jour. Nous n’acceptons plus d’être convoqués pour écouter. Nous exigeons d’écrire, de définir, de fixer les priorités avec les autres composantes. Nous ne sommes pas une minorité à consulter, nous sommes une majorité historique à respecter.
Le régime croit pouvoir étouffer notre voix par les menaces, les prisons, les limogeages, les humiliations. Mais ce qu’il ne comprend pas, c’est que plus il nous frappe, plus il renforce notre légitimité. Plus il nous exclut, plus il nous élève aux yeux du peuple. Et plus il réprime, plus il expose sa propre faillite morale et politique.
Le temps des dictats est terminé. Le temps des monologues est révolu. Ce qui vient, c’est la rupture. Une rupture pacifique mais irréversible avec l’injustice, la domination ethnique, et la dictature déguisée en ordre.
Nous ne plierons pas…..